De Lorient au Moyen-Orient
Pourtant premier port de pêche en France en valeur et second en volume, le port de Lorient-Keroman voit baisser d’année en année les quantités de produits de la mer qui y sont débarqués. Les raisons sont multiples : les zones de pêche perdues avec le Brexit, le plan de sortie de flotte ou encore l’augmentation du prix du gazole.
Ainsi, environ 26 000 tonnes de produits de la mer étaient pêchées en 2013, contre environ 18 000 aujourd’hui.
Au mépris de l’écologie, le port de Lorient veut importer du poisson depuis Oman
Écologistes et pêcheurs locaux ont tout de suite été d’accord sur le non-sens d’un tel débarquement de marchandises.
D’autant que les poissons évoqués sont sensiblement les mêmes que dans les eaux européennes, à majorité de types pélagiques, comme du thon, du maquereau et de la sardine.
Outre son activité de pêche, le port de Lorient voit transiter près de 80 000 tonnes de produits de la mer par an à travers ses mareyeurs et ses transformateurs, qui ne verraient pas d’un mauvais œil de nouvelles importations.