Acronyme de « Fear of missing out », le mot traduit l’anxiété qui pousse de nombreuses personnes à rester connectées en permanence pour ne pas risquer de manquer un événement.
Une conséquence directe de l’utilisation galopante des technologies numériques, et notamment des réseaux sociaux. (3 nov. 2021)
Comme d’autres peurs et ressorts psychologiques, le FOMO est connu et utilisé par les professionnels du marketing 14. Cette peur, en tant que levier d’action, peut être stimulée et canalisée afin de déclencher, entre autres, des ventes, comme le relèvent de nombreux blog de marketing :
« Partagez des offres spéciales ou des expériences exclusives que vos followers sur les médias sociaux ne pourront pas refuser. Faites-en quelque chose pour lequel ils vont ressentir le besoin de participer ou d’en prendre avantage, faute de quoi ils manqueraient quelque chose ! »
— Alisa Bartash (traduit de l’anglais), New Marketing Trend Alert: FOMO [archive] – dcmarketingpro.com – 15 octobre 2013
Ainsi, les années 2000 et 2010 ont vu exploser les offres commerciales formulées sous la forme « après minuit il sera trop tard » ou « plus que 3 exemplaires disponibles »15 jouant sur l’urgence de l’offre, et le risque pour le consommateur de passer à côté.
La rareté induite est généralement complètement artificielle, et, après une période d’indisponibilité plus ou moins courte, la même offre pourra ré-émerger afin de faire passer à l’action un nouveau lot de clients16. Des entreprises entières telles les géants Vente-privee.com ou Groupon17 basent leur stratégie commerciale sur ce ressort psychique.