Dix réacteurs sur 56 sont à l’arrêt, soit 20 % de la capacité de production nucléaire française.
La série noire se poursuit pour EDF.
« En hiver, la disponibilité du parc nucléaire n’a jamais été aussi basse », observe RTE, le gestionnaire du réseau haute tension.
Jeudi 13 janvier, le groupe a annoncé qu’un quatrième réacteur nucléaire, Penly 1, en Seine-Maritime, était concerné par un problème de corrosion sur son système d’injection de sûreté — un dispositif d’une importance capitale en cas d’accident. Son arrêt a été prolongé jusqu’à fin mai.
Civaux 1 e 2, Chooz 2 et Civaux1 . Tous sont à l’arrêt dans l’attente du remplacement des pièces défectueuses et resteront indisponibles pendant des mois.
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- Comment s’explique ce phénomène de corrosion ?
C’est la grande inconnue. « Le retour d’expérience international montre que ce phénomène est indépendant de l’âge du réacteur et n’est pas lié au vieillissement », précise la directrice générale adjointe de l’IRSN. De fait, les centrales concernées sont aussi les plus récentes et les dernières mises en service : 1997 et 1999 pour les réacteurs de Civaux, 1996 et 1997 pour ceux de Chooz et 1990 pour celui de Penly.
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- EDF ne peut pas nous expliquer ce qui se passe exactement